Olivier Toscer

Adhérent depuis le premier jour et admiratif du travail déjà accompli, je me porte, à mon tour volontaire pour donner, moi aussi, un peu de mon temps et aider à faire avancer les dossiers qui préoccupent toute la profession.

Depuis seulement douze ans que je réalise des documentaires, j’ai vu les cases dédiées se raréfier, les conditions de travail se tendre, le poids des réalisateurs s’amoindrir et même, maintenant, le principe de la redevance audiovisuelle remis en question.

Même si ces trois dernières années, beaucoup de choses ont avancé avec la Guilde, les acquis restent fragiles. L’erreur serait de se désengager, d’abandonner l’action collective pour revenir au principe du chacun pour soi… Je pense au contraire que l’individualisme est un combustible qui nous tue à petit feu.

J’ai aussi l’intuition que les avancées permises par la Gaard resteront fragiles si d’une part, nous ne nous organisons pas pour en surveiller l’application ; et d’autre part, si nous ne parvenons pas à respecter la diversité des parcours de chacun et ne mettons pas fin aux guéguerres de chapelles. Peut-être faut-il alors injecter un peu de sang neuf dans notre jeune organisation…